Dans Hamlet, Shakespeare prépare Ophélie à la mort avec la présence de fleurs aux pétales délicats. L’imaginaire qui les accompagne désigne la proximité de la couche funèbre de la jeune femme. Ainsi, par exemple, la digitaline extrait des digitales qui entourent Ophélie, prise en faible dose peut calmer certaines affectations cardiaques, mais peut se révéler mortelle si la posologie n’est pas respectée.
Alors dans Ophélie touche le fond (2006), Ophélie qui vient d’absorber trop de digitaline pour calmer ses palpitations cardiaques, respire un nymphéa pour réduire son désir avant de se rafraîchir les idées dans l’eau d’un bassin poissonneux.
Impatiente Ophélie, ton cœur ne risque-t-il pas de cesser de battre ?
Expositions
- Le temps, Rencontres des arts, Thevet Saint-Julien, 2007.
- Panorama de la jeune création, Biennale d’art contemporain de Bourges, 2006.
Conférence
Virginie Foloppe, «Intimité», Les images honteuses, colloque international, INHA, 2005.
Projections
- Taboo ? Taboo !, CologneOFF V, Feature for one day, VideoChannel, Allemagne, 2010.
- Body and soul, Microwave, Hongkong, Chine, 2009.
- Taboo ? Taboo !, CologneOFF, Allemagne, 2009.
- Identité, Images Contre Nature, Marseille, 2008.
- La revisite, Traverse Vidéo, Toulouse, 2007.
Publications
- Marc Mercier, Le sexe, la mort et l’écran, Revue 24 images n°196, 2020.
- Murielle Gagnebin, Catalogue de la Biennale d’art contemporain de Bourges, 2006.
- Virginie Foloppe, «Rougir l’autre scène», Les images honteuses, Champ Vallon, 2006.